Bien au courant – Hiver 2020

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    Le Centre régional de santé de North Bay est heureux de vous fournir cette mise à jour trimestrielle. Le bulletin électronique Bien au courant vise à vous informer des changements aux services, des nouvelles initiatives et des questions d’actualité qui touchent nos communautés. Nous vous invitons à nous faire part de vos commentaires.

    Transformer les soins aux patients grâce à un système d’information sur la santé (SIS) électronique partagé

    En octobre, le Centre régional de santé de North Bay et ses partenaires, l’Hôpital de Sault-Sainte-Marie and le Centre de santé de l’Ouest de Parry Sound, ont lancé un nouveau système d’information sur la santé (SIS) électronique.

    système d’information sur la santé

    Des médecins et des membres des équipes de service de ces trois emplacements ont travaillé ensemble pendant deux ans à la planification et à la mise en place du système ainsi qu’à l’élaboration et à la prestation d’une formation à l’intention des médecins et du personnel afin d’appuyer la transition vers la nouvelle technologie. Connu collectivement comme l’initiative ONE – un seul système pour le Nord-Est et un seul dossier pour chaque patient figurant dans le système – le partenariat régional utilise une version commune du système Expanse, créé par la société américaine MEDITECH.

    «Le système commun améliore la sécurité et l’expérience des patients», a déclaré Paul Heinrich, président et chef de la direction, NBRHC, et président du comité directeur exécutif de ONE. «Les cliniciens en bénéficient également dans la mesure où le processus de travail est plus efficace et ils reçoivent des avis en temps réel et ont accès à l’histoire des patients en temps opportun entre les trois hôpitaux.»

    Merci à tous d’avoir travaillé si dur en coulisses et en première ligne pour nous aider à atteindre ce jalon transformationnel.


    Le Centre d’éducation sur le diabète offre une gamme complète de services aux clients atteints du diabète

    Rachelle Gorecki a appris qu’elle souffrait du diabète de type 1 à l’âge de quatre ans. Comme il n’y avait pas d’antécédents familiaux de diabète et que la famille n’avait aucune expérience de cette maladie, elle a fait appel au Centre d’éducation sur le diabète (CED) pour apprendre à gérer la maladie de Rachelle.

    Le Centre d’éducation sur le diabète est un programme en consultation externe du Centre régional de santé de North Bay (CRSNB). Son personnel spécialisé y offre une éducation complète sur le diabète et du soutien. L’emplacement de North Bay et les deux bureaux satellites, qui offrent des services à temps partiel à Sturgeon Falls et à Mattawa, soutiennent les clients de North Bay, Sturgeon Falls, Mattawa et d’autres communautés du district de Nipissing.

    Les patients peuvent accéder au Centre eux-mêmes ou y être renvoyés par leur fournisseur de soins primaires ou un autre professionnel de la santé paramédical. Parmi les nombreux services offerts, mentionnons des rencontres individuelles, des cours d’éducation en groupe, des conseils sur la grossesse et le diabète, un programme pour enfants atteints du diabète, une formation et du soutien relatifs à l’utilisation d’une pompe à insuline et une clinique d’endocrinologie.

    Sandra Kilroy, diététiste professionnelle et éducatrice en diabète agréée, indique que la courbe d’apprentissage est longue pour les personnes ayant récemment reçu un diagnostic de diabète. « Il y a énormément de choses à apprendre, ajoute-t-elle. Heureusement, notre Centre dispose d’une équipe multidisciplinaire composée de fournisseurs de soins spécialement formés offrant une gamme complète de services aux clients. »

    Personnel du Centre d’éducation sur le diabètePersonnel du Centre d’éducation sur le diabète.

    Cette équipe multidisciplinaire est composée d’infirmières autorisées, de diététistes professionnelles, d’une travailleuse sociale et de personnel de soutien, qui collaborent en vue de prodiguer des soins complets, une éducation et des services de soutien axés sur le diabète. L’équipe coordonne les soins avec les fournisseurs de soins de santé de la communauté (comme les médecins, infirmières praticiennes, pharmaciens, optométristes et fournisseurs de soins à domicile) pour aider à répondre aux besoins des clients.

    Sandra décrit l’éducation sur la gestion du diabète comme un cheminement. « Comme c’est le cas pour toute maladie chronique, apprendre à gérer le diabète présente de nombreux défis, explique-t-elle. Notre objectif est de donner aux gens les outils dont ils ont besoin pour être en mesure de gérer eux-mêmes leur maladie. Et lorsqu’ils sont confrontés à des difficultés, nous sommes là pour les aider à les surmonter. »

    Après avoir reçu son diagnostic à un jeune âge, Rachelle a appris à mesurer son taux de sucre dans le sang et même à se donner les injections d’insuline. « Ma mère m’a donné la première injection et je m’en suis occupée par la suite, indique-t-elle. Je détestais avoir quelqu’un d’autre me faire la piqûre. »

    Gérer une maladie chronique 24 heures par jour, 7 jours sur 7, n’est jamais facile. Les adolescents en particulier ont du mal à incorporer la gestion du diabète dans leur vie et se sentent souvent accablés par les tâches qui y sont associées, comme la mesure du taux de sucre, les injections et les rendez-vous.

    Rachelle Gorecki et sa fille JuliaRachelle Gorecki et sa fille Julia rencontrent Sandra Kilroy, diététiste professionnelle et éducatrice en diabète agréée.

    Rachelle admet qu’en tant qu’adolescente, elle a été confrontée aux difficultés associées à la gestion du diabète et a cessé de faire appel aux services du Centre. Après un certain nombre d’années au cours desquelles elle avoue avoir « négligé sa santé », en tant que jeune adulte, elle a pris la décision de retourner au Centre. « J’étais très nerveuse parce que pas mal de temps s’était écoulé, dit-elle. Retourner au centre me remplissait d’émotion parce que j’avais honte d’avoir cessé de m’y rendre. » Elle s’est sentie soulagée à son arrivée et ajoute que Sandra lui a donné beaucoup d’encouragement. Elle fait régulièrement appel aux services du Centre depuis. Avec la naissance de sa fille Julia plus tôt cette année, Rachelle a récemment entamé une nouvelle étape de son cheminement.

    Sandra travaille au Centre d’éducation sur le diabète depuis la mise sur pied du programme en 1995. Depuis qu’elle y travaille, elle se considère chanceuse d’avoir vu des clients comme Rachelle passer du programme d’éducation pour enfants au programme pour adultes. « Notre objectif en tant qu’éducateurs spécialisés en diabète est de donner aux gens les moyens de gérer eux-mêmes leur maladie chronique—celle-ci les accompagne 24 heures par jour, 7 jours sur 7. » Elle ajoute que le personnel du Centre espère que lorsque les clients sont aux prises avec des difficultés, ils s’adresseront au Centre pour obtenir le soutien et les conseils dont ils ont besoin.

    Et Sandra ajoute que c’est exactement ce qu’a fait Rachelle. « L’attention qu’elle accorde à la gestion de son diabète ne cesse de m’émerveiller, ajoute-t-elle. Elle prend son diabète très au sérieux et est le parfait exemple d’une personne qui s’engage pleinement dans l’acquisition de connaissances sur la gestion du diabète et leur application. C’est formidable de la voir avec son adorable petite fille. Je me sens très privilégiée. »


    Pressions dans les lits au CRSNB

    Le CRSNB est aux prises depuis plus de deux ans avec une pénurie de lits constante. Il y a des jours où une vingtaine de patients ont besoin d’un lit qui n’existe pas.

    Du même coup, bon nombre de nos 419 patients qui n’ont plus besoin de recevoir le niveau de soins spécialisés qu’offre notre hôpital ou n’en veulent plus n’ont pas accès aux soins qu’il leur faut à l’extérieur de notre établissement.

    Le lancement, à l’automne, du nouveau système électronique d’information sur la santé et la courbe d’apprentissage liée au passage à ce nouveau système ajoutent à la pression qu’imposent ces conditions de travail à notre personnel et à nos médecins tandis que nous nous efforçons de fournir les meilleurs soins possible à nos patients, peu importe les circonstances.

    En effet, nos patients reçoivent malgré tout des soins incroyables des membres du personnel infirmier, des médecins, des professionnels paramédicaux et des membres du personnel de soutien, qui font un travail extraordinaire. Cependant, il nous arrive parfois d’avoir à fournir des soins à nos patients dans des espaces non traditionnels, ce qui exerce une pression sur tous les aspects de notre Centre de santé.

    Les membres du conseil d’administration et de l’équipe administrative de notre hôpital ont fait des démarches auprès du gouvernement provincial pour vraiment lui montrer que nous, en tant qu’organisme, ne ménageons aucun effort pour trouver des moyens de réaliser des économies et que notre Centre de santé ne peut plus fonctionner au-delà des capacités pour lesquelles il est conçu et financé.

    Nous sommes fiers des moyens proactifs que nous avons pris pour améliorer le cheminement des patients, par exemple la modification de la façon dont nous travaillons et la création de programmes à l’appui de nos employés et de nos programmes. Dans la mesure du possible, nous avons rénové notre espace – nous avons changé la configuration des lits afin de maximiser la flexibilité de leur utilisation tout en assurant le contrôle des infections ainsi que créé une unité de soins de transition de 15 lits pour les patients qui attendent un placement dans un foyer de soins de longue durée.

    Nous savons que notre système de soins de santé évolue, et le gouvernement provincial a indiqué qu’il avait pour priorité de bâtir un système de santé durable, branché et moderne centré sur les patients. Nous sommes mobilisés et prêts à collaborer avec notre gouvernement et les communautés que nous servons pour moderniser le système afin d’améliorer les soins d’un bout à l’autre du continuum.


    Comment le personnel du Service des urgences fait-il le triage des patients?

    Service des urgences fait le triage

    Beaucoup d’entre nous sont déjà allés au Service des urgences et se sont soumis à un triage effectué par une infirmière ou un infirmier autorisé (IA), mais il y en a probablement peu parmi nous qui comprennent vraiment en quoi consiste le « triage » des patients.

    « Le triage est un processus qui consiste à trier les patients qui arrivent au Service des urgences, explique Ashley Piekarski, IA, infirmière clinicienne enseignante par intérim au Service des urgences. Autrement dit, le système de triage sert à déterminer l’ordre dans lequel les clients sont examinés selon la gravité de leur maladie et de leurs symptômes, leur passé médical et d’autres renseignements pertinents. »

    Les membres du personnel infirmier affectés au triage ont reçu la formation nécessaire pour évaluer les patients au moyen de l’Échelle canadienne de triage et de gravité.

    L’Échelle canadienne de triage et de gravité a cinq niveaux :

    Niveau 1 – RÉANIMATION
    État menaçant la vie ou l’intégrité d’un membre qui requiert une intervention agressive et immédiate.

    Niveau 2 – TRÈS URGENT
    État posant une menace potentielle pour la vie ou l’intégrité d’un membre qui requiert une intervention rapide.

    Niveau 3 – URGENT
    État qui pourrait potentiellement s’aggraver de manière à requérir une intervention d’urgence.

    Niveau 4 – MOINS URGENT
    Facteurs qui relèvent de l’âge, de la détresse ou d’un potentiel de détérioration ou de complications.

    Niveau 5 – NON URGENT
    États qui peuvent être aigus, mais non urgents ou relever d’un problème chronique avec ou sans signes de détérioration. Les interventions pour certains de ces problèmes pourraient être retardées.

    Une des façons d’éviter les visites non urgentes au Service des urgences, c’est de consulter ce lien pour prendre connaissance des cliniques sans rendez-vous qui existent dans votre région ou, entre autres, d’appeler Télésanté Ontario au 1 866 797-0000. Évidemment, en cas d’urgence, n’hésitez pas à composer le 9-1-1.

    S’il vous faut venir au Service des urgences, voici quelques mesures que vous pouvez prendre pour rendre votre attente plus agréable :

    • Apportez les médicaments que vous pourriez devoir prendre au cours des prochaines heures.
    • Ayez de la nourriture et des boissons (il y a des distributrices près du Service des urgences et un peu partout dans l’hôpital, au besoin).
    • Apportez vos dispositifs électroniques et un chargeur (au besoin). En ce moment, le CRSNB ne donne pas accès au WiFi; par conséquent, songez à télécharger ce que vous voulez pour pouvoir y avoir accès sans WiFi et éviter l’usage élevé de données mobiles.
    • Rappelez-vous qu’il y a des personnes malades dans la salle d’attente; par conséquent, lavez-vous les mains et portez un masque s’il le faut.
    • Surtout, soyez patient! Nous savons que personne n’aime attendre, mais les patients les plus malades passeront en premier.

    Si vous ne l’avez pas déjà fait, il n’est pas trop tard pour recevoir le vaccin antigrippal afin de vous protéger et de protéger votre famille contre le virus de la grippe. Si vous ne vous sentez pas bien, pensez-y bien avant de rendre visite à un proche ou à un ami et songez à rester à la maison afin d’éviter de transmettre une maladie aux autres.

    North Bay

    50, promenade College
    C.P. 2500
    North Bay (Ontario)
    P1B 5A4
    Tél. : 705-474-8600

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    Sudbury

    680, promenade Kirkwood
    Sudbury (Ontario)
    P3E 1X3
    Tél. : 705-675-9193
    Téléc. : 705-675-6817

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