Bien au courant – Printemps 2015
Le Centre régional de santé de North Bay est heureux de vous fournir cette mise à jour trimestrielle. Le bulletin électronique Bien au courant vise à vous informer des changements aux services, des nouvelles initiatives et des questions d’actualité qui touchent nos communautés. Nous vous invitons à nous faire part de vos commentaires.
Nouvelle unité de psychiatrie médico-légale pour femmes au CRSNB
Le RLISS du Nord-Est a annoncé récemment qu’il investissait des fonds pour répondre aux besoins des résidents du Nord aux prises avec des problèmes de santé mentale et de dépendances.
Des fonds consentis, 3,2 millions de dollars iront à la mise en place d’une nouvelle unité de psychiatrie médico-légale pour femmes au CRSNB, ce qui permettra de mieux répondre aux besoins à l’échelle de la province.
« Cette nouvelle unité provinciale de psychiatrie médico-légale hautement spécialisée pour femmes témoigne de la réputation de l’équipe du CRSNB en matière de soins de grande qualité et de fiabilité éprouvée, » a déclaré le président-directeur général du CRSNB, Paul Heinrich.
Les besoins uniques des femmes qui se trouvent dans le système de services psychiatriques médico-légaux exigent la mise en place d’une unité sécurisée, spécialisée et hautement soutenue pour patientes hospitalisées qui répondra aux besoins particuliers complexes de ces dernières, dont bon nombre affichent des troubles complexes et des comportements difficiles connexes. On a choisi le Centre régional de santé de North Bay pour aménager et exploiter, pour le gouvernement provincial, cette unité spécialisée de traitement intensif, de réadaptation et de gestion du comportement. Les services offerts tiendront compte des différences entre les profils juridiques, médicaux et psychiatriques des femmes.
« Les femmes adressées à nos services auront vraisemblablement eu une vie compliquée, échoué des traitements et vécu de mauvaises expériences cliniques, a expliqué la directrice de l’Unité des diagnostics mixtes et de la Division de la santé mentale et la loi, Hélène Philbin Wilkinson. Par conséquent, notre objectif à long terme consistera à favoriser un processus de changement intérieur chez les patientes, et ce, dans un milieu thérapeutique où règne la confiance tout en facilitant la continuité de la planification des soins avec les hôpitaux qui nous adressent les patientes. Nous collaborerons avec nos partenaires et nous les consulterons régulièrement pour obtenir leur apport concernant les décisions touchant les soins aux patientes. »

La nouvelle unité comportera huit lits pour femmes adultes (18 ans ou plus) qui ont été déclarées inaptes à subir un procès ou non criminellement responsables en raison d’un trouble mental et qui font l’objet d’une ordonnance portant décision par la Commission ontarienne d’examen (COE) aux termes du Code criminel du Canada.
Elle ouvrira ses portes aux patientes après les phases de planification et d’aménagement, soit vers la fin 2016.
Les patientes de cette unité y passeront de 18 mois à 3 ans, selon leurs besoins et leur plan de soins individualisé.
L’hôpital affiche un des 10 meilleurs temps d’attente en ontario
Le Centre régional de santé de North Bay (CRSNB) a franchi un jalon important relativement aux temps d’attente dans le cadre du Programme de financement axé sur les résultats (FAR) en se classant parmi les 10 hôpitaux de la province affichant les meilleurs temps d’attente pour janvier et février 2015.

Le gouvernement de l’Ontario a lancé le Programme de financement axé sur les résultats dans le but d’aider les hôpitaux à améliorer les temps d’attente aux services des urgences.
En 2013, l’hôpital se classait au 24e rang, puis est passé au 13e rang en 2014 parmi les 74 grands hôpitaux.
En outre, le ministère de la Santé et des Soins de longue durée a récemment classé le CRSNB au rang « des sites FAR les plus performants de la province » en raison de son amélioration continue des temps d’attente d’année en année.
« Ces résultats témoignent de l’excellent travail d’équipe accompli par le personnel de l’hôpital, les médecins et la direction ainsi que des efforts déployés à l’échelle de l’organisme à l’appui de l’amélioration de l’efficacité et de la qualité des soins aux patients », déclare la directrice médicale et chef de la médecine d’urgence, Dre Erica Buck.
« Au bout du compte, l’hôpital et la communauté visent à assurer la prestation des bons soins, au bon moment et par le bon fournisseur de soins, ajoute le responsable du Service des urgences, Eric Bouchard. Sans la prestation de soins efficaces au Service des urgences et dans le reste de l’hôpital, le Service des urgences et le CRSNB déborderaient. »
Il a été prouvé que le débordement et les longues attentes aux urgences entraînent une augmentation du nombre d’admissions à l’hôpital et du taux de décès, alors que la réduction des temps d’attente rehausse la satisfaction des patients.
« C’est la pénurie de médecins de famille et de fournisseurs de soins primaires qui pose le plus grand défi à notre communauté explique la Dre Buck. L’hôpital espère que ces dernières réalisations accomplies dans le cadre du Programme de financement axé sur les résultats attireront d’autres médecins de famille (ainsi que des médecins de famille qui veulent travailler au Service des urgences) dans la communauté. »
Les bénévoles rehaussent l’expérience générale des patients
Les personnes qui se remettent d’une blessure physique envisagent la réadaptation d’une manière plus optimiste si elles sont actives sur les plans physique et social. En effet, les adultes âgés se considèrent comme plus « vifs d’esprit » quand ils ont une vie sociale bien remplie. Par ailleurs, les personnes ayant une maladie mentale sont plus susceptibles de signaler une amélioration de leurs symptômes, une réduction de la stigmatisation qu’elles ressentent et une confiance accrue quand elles sont actives physiquement et socialement.
Au Centre régional de santé de North Bay, les bénévoles rehaussent l’expérience générale des patients en aidant les thérapeutes en loisirs à animer des programmes et des activités thérapeutiques pour les personnes aux prises avec une maladie ou une affection incapacitante. En réduisant l’isolement et l’anxiété des patients et en leur tenant compagnie, les bénévoles contribuent à améliorer la qualité de vie des patients et à favoriser leur rétablissement.
« En donnant de leur temps et en mettant leurs talents à profit, les bénévoles facilitent la tenue d’un large éventail d’activités récréatives et aident à fournir aux patients des activités de loisirs enrichissantes, explique la coordonnatrice intérimaire du Service de bénévolat, Oriana Webster. En contribuant à réduire l’isolement et l’anxiété des patients et en leur tenant compagnie, les bénévoles contribuent à améliorer la qualité de vie des patients et à favoriser leur rétablissement. »
Prenons Ron Walsh, par exemple, qui, depuis trois ans, joue de la guitare bénévolement toutes les semaines à l’Unité de soins continus complexes.
« La musique plaît à tout le monde, affirme Ron, en souriant. Il est important de faire sortir les patients de leur chambre pour qu’ils interagissent avec les autres et participent à une activité stimulante. »
En effet, la musicothérapie peut apaiser l’anxiété et elle s’avère une occasion d’interaction sociale. À l’hôpital, les patients se rassemblent et on les encourage à chanter. « You Are My Sunshine est une des chansons les plus populaires, car tout le monde connaît les paroles et chante en chœur », ajoute Ron.
Nicky Poulin fait aussi du bénévolat dans le service de thérapie par les loisirs bien que ce soit dans le cadre d’un programme très différent.
Tous les lundis matin, depuis trois ans, Nicky se rend dans le gymnase de l’hôpital pour animer un programme de yoga et de mieux‑être à l’intention des patients atteints d’une maladie mentale.
Elle enseigne aux patients les postures de yoga de base ainsi que différentes techniques de respiration qui aident à soulager la douleur, le stress et l’anxiété. « Le yoga, c’est bien plus qu’une activité physique; il permet aussi d’atteindre un meilleur équilibre entre le corps et l’esprit, explique Nicky. Quand on est stressé, le corps devient tendu. Quand on est fâché, on serre les poings. Si on peut montrer au corps à se détendre, l’esprit se calmera aussi. »
Bien que ce soit Nicky qui donne ces cours, elle a l’impression que c’est elle qui en apprend le plus grâce au programme. « Le bénévolat nous permet d’en apprendre tellement au sujet des gens et de leur vécu. En donnant de mon temps et en partageant mes connaissances, je me fais récompenser en acquérant une expérience des plus enrichissantes. »
Colleen Harrison, thérapeute en loisirs au Centre régional de santé de North Bay, est reconnaissante aux bénévoles de l’aide qu’ils donnent. « C’est grâce à ces bénévoles, qui donnent de leur temps et qui partagent leurs talents avec nos patients, que nous pouvons continuer à offrir et à élargir nos programmes, affirme cette dernière. On peut facilement avoir le moral bas quand on souffre d’une maladie. Voilà pourquoi ces activités thérapeutiques divertissantes sont si importantes. »
Le Centre régional de santé de North Bay et Le RLISS du Nord-Est assume le rôle de leader provincial
Un nouveau rôle de leader provincial vient confirmer le travail positif réalisé pour améliorer les services de soins de santé destinés aux personnes ayant des comportements difficiles et complexes, et à leurs soignants, qui vivent dans la région du Réseau local d’intégration des services de santé (RLISS) du Nord-Est.
Les 14 RLISS de l’Ontario se sont entendus sur un fournisseur unique qui dirigera les travaux réalisés à l’échelle de la province dans le cadre du Projet ontarien de soutien en cas de troubles du comportement (Projet OSTC), qui offre un soutien aux personnes âgées ayant des comportements « réactifs », qui vont de l’errance au retrait, en passant par les verbalisations et l’agressivité.
D’après la rétroaction et les résultats positifs engendrés par le travail que Monica Bretzlaff et son équipe régionale du Projet OSTC du Nord-Est ont accompli jusqu’à maintenant, on a demandé à Monica Bretzlaff, directrice régionale du Projet OSTC du Nord-Est au Centre régional de santé de North Bay (CRSNB), d’assumer le rôle de directrice provinciale du Projet OSTC, et au RLISS du Nord-Est de maintenir l’entente de responsabilisation au nom de tous les RLISS.
Mme Bretzlaff sera chargée des livrables provinciaux du Projet OSTC liés au suivi de l’information et à la transmission de celle-ci aux RLISS et au ministère de la Santé et des Soins de longue durée, et de travailler avec la Société Alzheimer et d’autres associations provinciales à l’amélioration des soins des personnes qui ont des comportements réactifs.
« Le RLISS du Nord-Est a investi dans une formation spécialisée destinée à plus de 70 travailleurs de première ligne, et a renforcé la formation sur le Projet OSTC de 7 500 autres praticiens qui travaillent déjà dans le domaine, afin de fournir aux personnes âgées les soins dont elles ont besoin, et d’offrir un encadrement aux familles et au personnel relativement aux stratégies contribuant à prévenir les comportements réactifs, et à y répondre, a affirmé Louise Paquette, directrice générale du RLISS Nord-Est. Nous avons hâte de poursuivre le travail avec nos partenaires pour que la réussite du Projet puisse s’étendre à toute la région. »
Quatre équipes d’intervention intégrée du Projet OSTC travaillent dans la communauté, des hôpitaux, des établissements de soins tertiaires et des foyers de soins de longue durée dans le Nord-Est de l’Ontario (Sudbury-Parry Sound-Manitoulin, Nipissing-Temiskaming, Cochrane et Algoma). Ces équipes, qui se concentrent sur l’amélioration des soins et des capacités, sont également en relation avec des spécialistes médicaux et psychiatriques clés qui servent d’agents essentiels du changement.
« La plus grande récompense de l’apport du changement est la possibilité de prolonger l’évolution du changement, a déclaré Monica Bretzlaff. Je suis honorée et enthousiaste à l’idée de représenter le RLISS du Nord-Est, le CRSNB et mes partenaires, que je tiens en estime, des soins régionaux et provinciaux dans le cadre de cette révolution des soins axée sur les personnes et les familles. Ensemble, nous continuerons de favoriser une transformation positive du système, qui reste fermement ancrée dans l’expérience vécue! »
En 2012, on a décerné à Monica Bretzlaff le tout premier prix du Champion du changement sain du RLISS Nord-Est pour avoir été la championne du Projet OSTC, qui était un nouveau système de soins destiné aux résidents du Nord les plus vulnérables. Les comportements réactifs peuvent découler de la démence, de troubles de santé mentale ou de la toxicomanie, et d’autres troubles neurologiques. On parle de comportements réactifs car les personnes manifestent ces comportements en réaction à un besoin ou à un désir non comblé du fait qu’elles ne sont plus en mesure de communiquer efficacement leurs besoins.
Pour obtenir des renseignements sur la façon d’accéder à une équipe du Projet OSTC près de votre communauté, veuillez appeler la ligne d’admission centrale régionale du Projet OSTC du Nord-Est au 1-855-276-6313 (1-855-BSO-NE13) ou Monica Bretzlaff au 705-675-9193, poste 8905. Pour obtenir plus de renseignements sur la stratégie liée au projet OSTC et le travail actuellement réalisé dans la province, veuillez communiquer avec Mme Bretzlaff à monica.bretzlaff@nbrhc.on.ca.
Le Défi Mammo-Rama de dépistage du cancer du sein : une réussite
Madeline Mantha est venue à l’hôpital il y a 10 ans pour subir un examen de dépistage du cancer du sein. Depuis, elle fait du bénévolat dans le cadre du programme.
En tant que bénévole et patiente du Programme ontarien de dépistage du cancer du sein (PODCS) au Centre régional de santé de North Bay, Madeline reconnaît l’importance d’avoir régulièrement recours à ce service.
« Je m’assure de me soumettre à une mammographie tous les deux ans, conformément à la recommandation du PODCS. Le dépistage précoce donne de meilleurs résultats et je veux être proactive en ce qui concerne ma santé », affirme Madeline.

Au début de mai, 67 femmes ont accordé la priorité à leur santé en participant à la huitième édition annuelle du Défi Mammo-Rama de dépistage du cancer du sein (anciennement appelé Défi 50/cinquante plus).
Le personnel des emplacements du PODCS des communautés du Nord-Est a encouragé les femmes qui n’avaient jamais subi cet examen de dépistage ou dont le dernier remontait à plus de deux ans à se soumettre à une mammographie.
La mammographie a pour but de dépister le cancer du sein à un stade précoce, avant l’apparition des symptômes, quand il peut le mieux répondre au traitement.
« Mammo-Rama peut vraiment sauver des vies, explique Madeline. Le fait que l’équipe du PODCS est si chaleureuse et accueillante facilite le processus de dépistage du cancer du sein. »
En Ontario, le cancer du sein est le cancer féminin le plus répandu et la deuxième principale cause de décès par cancer chez les femmes. Le Défi Mammo-Rama de dépistage du cancer du sein donne aux femmes une occasion de subir une mammographie et de recevoir des renseignements supplémentaires sur le cancer du sein.
Le dépistage sauve des vies! Pour en savoir plus long sur le Programme ontarien de dépistage du cancer du sein au Centre régional de santé de North Bay, appelez le 705 495-7930 ou visitez notre site Web à www.nbrhc.on.ca.
Pleins feux sur Maladie de Lyme
La maladie de Lyme est une maladie grave causée par la morsure d’une tique aux pattes noires infectée. Les tiques sont petites, leur taille variant de celle d’une graine de pavot à celle d’un pois. La taille de la tique varie selon son âge et selon qu’elle s’est ou non nourrie récemment. La morsure est généralement indolore; vous pouvez donc ne pas savoir que vous avez été mordu.
Deux types de tique transmettent la maladie de Lyme au Canada :
• la tique occidentale aux pattes noires (en Colombie-Britannique)
• la tique aux pattes noires (ailleurs au Canada)
Quel est le traitement?
L’administration d’un traitement aux antibiotiques de deux à quatre semaines est efficace pour traiter la plupart des cas de maladie de Lyme. Un traitement aux antibiotiques de plus longue durée pourrait être nécessaire tout dépendant des symptômes et du moment auquel la maladie est diagnostiquée.
Certaines personnes ont des symptômes qui persistent plus de six mois après le traitement. Les recherches sur de possibles traitements et sur les causes de ces symptômes persistants se poursuivent.