Archive for the ‘Non classifié(e)’ Category

La Clinique de cancérologie du CRSNB ne ferme pas ses portes

Nous savons qu’il y a beaucoup de confusion dans la communauté concernant l’avenir de la Clinique de cancérologie satellite située au Centre régional de santé de North Bay (CRSNB) et les répercussions pour nos patients actuels et futurs. Nous voulons essayer de mettre la situation au clair en vous communiquant les faits essentiels ci‑dessous.

Voici trois choses qu’il vous faut savoir maintenant sur la Clinique de cancérologie du CRSNB :

  1. La Clinique de cancérologie du CRSNB ne ferme pas ses portes. Après le 21 décembre, les radio-oncologues d’Horizon Santé-Nord (HSN), à Sudbury, ne viendront plus en personne à la Clinique de cancérologie satellite située au CRSNB. Toutefois, ils seront disponibles par l’entremise du Réseau de télémédecine de l’Ontario (OTN), ici même au CRSNB, aux fins de consultation et de suivi.
  2. Les patients n’auront pas à se rendre à Sudbury pour leurs rendez-vous à moins que leur plan de soins exige un tel déplacement. Nous savons que certains patients ont l’impression qu’ils doivent se présenter, en personne, à leur rendez-vous à Sudbury. Cependant, ce n’est pas nécessairement le cas à moins que leur plan de soins ne l’exige. La plupart des patients pourront consulter leur oncologue par télémédecine à partir du CRSNB.
  3. Il ne s’agit pas d’une décision budgétaire prise par HSN ou le CRSNB, mais plutôt d’une stratégie visant à maximiser une ressource précieuse et à éviter que les médecins aient à passer trois heures sur la route.

Suivez-nous sur Facebook ou Twitter ou inscrivez-vous pour recevoir notre bulletin électronique Bien au courant afin de recevoir d’autres renseignements sur le Centre régional de santé de North Bay.

Smilezone transforme des espaces destinés aux patients au CRSNB et à La place des enfants

Les patients du Centre régional de santé de North Bay (CRSNB) et du Centre de traitement pour enfants La place des enfants bénéficient maintenant des transformations stimulantes Smilezone dévoilées aux deux emplacements lors d’un événement spécial tenu en novembre.

Scott Bachly, président de la Smilezone Foundation, indique que c’est un honneur pour son organisation d’avoir pu réaliser des transformations au CRSCN et au Centre de traitement pour enfants La place des enfants. « Ce fut un aménagement des plus originaux pour nous et nous sommes ravis d’avoir transformé six nouvelles zones au sein des deux établissements », déclare‑t-il.

Emmapatiente de 16 ans à l’Unité de santé mentale pour enfants et adolescents (USMEA), explique que l’atmosphère est beaucoup plus détendue à l’unité depuis les rénovations faites par Smilezone et qu’elle aime bien le thème de plein air. « Voir tous les tableaux des scènes de plein air – comme le camping et les chutes – ça donne un peu l’impression qu’on a apporté l’extérieur à l’intérieur, décrit Emma. Les fauteuils poires et les tableaux, par exemple, rendent l’espace beaucoup plus confortable et beaucoup plus chaleureux. » Elle ajoute que les rénovations ont aidé à apaiser son anxiété. « Ici, on peut avoir l’impression d’être pris au piège – mais je trouve que ce changement aide beaucoup. On se sent plus à l’aise », dit-elle.

Avant la transformation, l’USMEA du CRSNB était un milieu très simple. Grâce à l’aménagement des « zones sourires » (smilezones), les corridors sont maintenant plus vibrants et animés par les magnifiques murales illustrant le paysage nordique d’ici. La cuisine, où les enfants s’adonnent à des activités et apprennent des habiletés fondamentales, a été convertie en un espace bouillonnant d’énergie arborant une murale illustrant un feu de camp et un tableau blanc géant. Quant à la salle de télé et des médias, elle est dotée d’un poste iPad ainsi que de très belles armoires dont le fond représente un film de nature. On a modernisé la salle d’activité, de yoga et de Wii au moyen d’illustrations murales inspirantes et d’un écran tactile.

nbrhc-before
CRSNB avant

nbrhc-after
CRSNB après

« Cette métamorphose réalisée par Smilezone a transformé l’Unité de santé mentale pour enfants et adolescents en un espace vivant, coloré et fonctionnel où les jeunes reçoivent des soins et se rétablissent, explique le président-directeur général du CRSNB, Paul Heinrich. Comme nous l’ont dit nos patients, les couleurs et les images sont revigorantes et apaisantes, et nous sommes reconnaissants à la Smilezone Foundation d’avoir amélioré notre milieu de guérison. »

Les deux « zones sourires » aménagées au Centre de traitement pour enfants La place des enfants sont des espaces incroyables qui améliorent le traitement des enfants.

Affichant un merveilleux thème de plein air, la salle de ressources Thomson est un espace dynamique et fonctionnel pour les familles qui attendent de voir le thérapeute ou le pédiatre. Les familles et les thérapeutes apprécieront la « zone sourire », laquelle combine le thème exaltant du Battalion de North Bay et la fonctionnalité des nouveaux sièges et des nouvelles armoires servant au Programme de prêt d’équipement.

La deuxième « zone sourire », une salle de thérapie sur le thème de la montagne, servira à toutes sortes de traitements. Elle abrite un mur d’escalade à faible hauteur et un milieu sécuritaire matelassé où les enfants peuvent utiliser les balançoires thérapeutiques et l’aire de jeu protégé pendant qu’ils interagissent et qu’ils travaillent avec leur thérapeute. Cet espace ultrafonctionnel aidera grandement les enfants et les jeunes à réaliser leur plein potentiel.

OKP Before
OKP avant

okp-after
OKP après

« À La place des enfants, nous sommes très reconnaissants à la Smilezone Foundation de sa générosité envers les enfants, les jeunes et les familles que nous servons », affirme le directeur général de La place des enfants, Denis Filiatrault. Les thérapeutes, les enfants, les jeunes et les familles bénéficieront grandement des deux “zones sourires”, qui feront assurément sourire les enfants pendant bon nombre d’années à venir. »

« Nous exprimons notre gratitude à la Smilezone Foundation d’avoir permis au Battalion de participer à l’aménagement de la “zone sourire” de La place des enfants », affirme le président du Battalion, Mike Griffin. Au cours des deux dernières années, nos joueurs ont fait de nombreuses visites au centre pour donner un coup de main au personnel. De plus, le fait que notre logo y est affiché en permanence sert à consolider notre partenariat. »

Le groupe Robb Nash Project en spectacle au CRSNB

En novembre, des patients et des membres du personnel ont eu la chance d’assister à un spectacle extraordinaire, à l’auditorium du CRSNB, 50, promenade College.

L’auditorium affichait complet pour le spectacle de 9 h 30 donné par le groupe Robb Nash Project – le CRSNB figurait parmi les 9 arrêts prévus dans la région. C’était la première fois que Robb se produisait sur scène dans un hôpital.

Le groupe Robb Nash Project utilise le pouvoir de la musique et des paroles pour encourager les jeunes à faire des choix positifs dans la vie et à donner un sens à leur vie.

Après avoir subi, à l’adolescence, un accident qui a failli lui coûter la vie, Robb Nash, chanteur principal et voix du Robb Nash Project, a traversé une période de colère, de remise en question et de dépression. Après avoir surmonté ces problèmes et s’être rétabli de blessures physiques graves, le musicien talentueux a découvert sa passion : nouer des liens avec les jeunes au moyen de la musique rock et de paroles riches de sens.

robb-nash-and-lulu

Robb utilise des histoires personnelles, des chansons et des vidéos pour traiter, avec sensibilité, d’enjeux sérieux, notamment la dépendance à l’alcool ou à d’autres drogues, l’intimidation, l’automutilation, la dépression et le suicide. Il encourage les jeunes à garder espoir, à reconnaître leurs points forts et à faire de bons choix.

robb-nash-nov-1-061

Chaque année, Robb et son groupe donnent, partout au Canada, plus de 150 spectacles dans des écoles, des centres de détention et des communautés de Premières Nations, entre autres. À chacune des trois dernières années, le Robb Nash Project a donné des spectacles en direct à plus de 50 000 jeunes. De plus, Robb reste en contact avec son public par l’entremise de Facebook, de Twitter, de YouTube et de son site Web.

Les élèves et les enseignants sont nombreux à raconter des histoires de remontées personnelles remarquables, d’amélioration de l’estime de soi et d’épanouissement personnel. Le Robb Nash Project offre aux jeunes un message de force et d’espoir à un moment où bon nombre d’entre eux en ont le plus besoin.

Vous trouverez d’autres renseignements sur le Robb Nash Project ici.

Vous pouvez lire un article sur Robb Nash paru dans le Washington Post ou regarder une vidéo du Washington Post.

Plusieurs partenaires communautaires (dont le CRSNB) ont travaillé collectivement pendant plus d’un an pour faire venir Robb et son groupe dans la communauté. Les principaux commanditaires de l’événement étaient la Première Nation Nipissing et la filiale de Nipissing de l’Association canadienne pour la santé mentale, avec l’appui de Bell Cause pour la cause.

Un récital très spécial au Centre régional de santé de North Bay

La musique a toujours fait partie de la vie de Brad Armstrong. Maintenant un guitariste accompli, M. Armstrong a d’abord appris à jouer d’un autre instrument. « Ma mère était polonaise et ukrainienne, et j’ai donc commencé à jouer de l’accordéon. J’en ai joué jusqu’à ce que les enfants me tourmentent pour savoir ce qu’il y avait dans la boîte et que je devienne trop mal à l’aise. Il se rappelle qu’il a remplacé l’accordéon par la guitare vers l’âge de 13 ou 14 ans.

M. Armstrong avoue que maintenant il ne va pas très loin sans sa guitare. « C’est mon bien le plus précieux », affirme-t-il. C’est pourquoi, peu de temps après son hospitalisation au Centre régional de santé de North Bay (CRSNB) comme patient dans le service de chirurgie, il a demandé à un ami d’apporter sa guitare.

« J’étais effrayé de me retrouver ici à l’hôpital », dit-il. « Cependant, grâce à la gentillesse du personnel, je me suis bientôt senti très à l’aise et ma peur a disparu », avoue M. Armstrong, la voix remplie d’émotion. C’est à ce moment qu’il a commencé à chercher un moyen de redonner et, naturellement, il a d’abord pensé à la musique.

Bradley Armstrong (patient) photographié avec Emily Morin, récréothérapeute

Bradley Armstrong, un patient sur l’unité chirurgicale de la CRSNB (à droite) avec Emily Morin, la thérapeute récréative du Centre de santé qui a aidé à organiser la performance.

Il a été mis en contact avec Emily Morin, une ludothérapeute à l’étage de la réadaptation des patients hospitalisés. Selon Mme Morin, lors de sa rencontre avec M. Armstrong, il lui a communiqué son désir de jouer de la guitare pour d’autres patients. Elle a donc fait les arrangements nécessaires pour réserver une période et un lieu afin qu’il joue de la guitare dans leur service. « C’était fantastique », déclare-t-elle au sujet du récital de presque 90 minutes de M. Armstrong. « C’était très thérapeutique pour lui [Armstrong], et des patients qui ne participent à peu près jamais aux programmes sont sortis de leur chambre. Je crois que c’était parce que Brad était si dynamique pendant son récital. »

Les patients et leur famille ont bientôt été rejoints par des infirmières et infirmiers, des commis, des travailleurs de soutien et des membres des services de l’environnement venus assister au récital. « Brad a une telle connaissance musicale qu’il a été capable de jouer des pièces à la demande du public, et en un rien de temps tout le monde tapait des mains et chantait. Même les patients dansaient sur leur chaise », confie Mme Morin.

brad

Armstrong a été représenté ici pendant sa performance dans l’unité de réadaptation de l’hôpital.

Patti Byers, gestionnaire du service où M. Armstrong a joué, a indiqué que le service organise souvent des programmes musicaux, mais le récital donné par ce patient sortait de l’ordinaire. « Lorsque je suis passée par là et que j’ai vu que la musique était jouée par un patient en chemise d’hôpital et relié à une tubulure intraveineuse, je n’en croyais pas mes yeux », avoue Mme Byers. « Son récital a créé une atmosphère incroyable, non seulement pour les patients, mais aussi pour notre personnel et les visiteurs. Je crois qu’un récital donné par un patient hospitalisé a rendu l’événement encore plus spécial. »

M. Armstrong affirme que l’expérience a été importante pour lui. « Lorsque je ne joue pas [de ma guitare] pendant quelques jours, j’ai l’impression de ne pas avoir joué depuis des années », dit-il. « Je me suis senti si bien accueilli et j’ai éprouvé une telle satisfaction. J’ai été vraiment touché par les sourires des gens qui étaient là et le bonheur que je leur ai apporté. »

-30-

Renseignements :
Lindsay Smylie Smith,
Spécialiste en communications, CRSNB
Lindsay.smyliesmith@nbrhc.on.ca

Le cheminement de photoVOICE

Les patients et le personnel du CRSNB ainsi que la communauté ont célébré l’achèvement de la dernière étape du programme photoVOICE, laquelle était fondée sur le principe Axé sur les points forts, en mettant des photos en vedette à la galerie aménagée dans le gymnase du CRSNB.

Au cours des 10 étapes du programme offert par le CRSNB, 65 participants ont pris plus de 1 000 photos.

Pendant plusieurs semaines, les participants ont consacré temps et efforts à prendre des photos qui, à leurs yeux, illustraient le rétablissement axé sur les points forts. Chaque participant a choisi les deux photos qui lui tenaient le plus à cœur pour qu’on les expose dans la galerie. Tous ont travaillé très fort et méritent qu’on souligne leurs exploits.

PhotoVOICE est une formule créative qui permet aux personnes touchées directement par un principe donné de s’exprimer en reproduisant en photo des moments dont elles veulent se souvenir et d’autres qu’elles aimeraient changer. Le CRSNB reconnaît le pouvoir de photoVOICE d’amplifier la voix du patient, de promouvoir le rétablissement de la santé physique et mentale, de susciter des changements systémiques et de servir d’outil puissant dans la lutte contre la stigmatisation.

Voici la liste des 10 principes du cheminement de photoVOICE :

Le jardinage comme thérapie au Centre régional de santé de North Bay

Mary confie qu’elle croyait que le jardinage serait « trop difficile ». Mary, une patiente en santé mentale au Centre régional de santé de North Bay (CRSNB) a été approchée par une autre Mary, soit Mary Chamberlain, une ludothérapeute de la Division de la santé mentale et la loi du CRSNB, qui lui a demandé si elle aimerait participer à un nouveau programme d’horticulture. Mary croyait qu’elle ne saurait pas comment faire, que cela serait trop compliqué. « Mais Mary [Chamberlain] m’a convaincue que c’était très facile ».

Le jardinage comme thérapie

Selon Mme Chamberlain, l’hôpital a décidé qu’il faillait trouver une solution pour bien s’alimenter, choisir des aliments sains et faire de l’exercice. « La thérapie par l’horticulture constitue un moyen de promouvoir une alimentation saine et l’activité physique dans notre hôpital », explique-t-elle. Les études démontrent que le jardinage est bon pour la santé mentale et le bien-être, et aide à réduire le stress et la dépression. « Nous savons aussi que lorsque vous faites pousser vos propres fruits et légumes, vous êtes plus susceptible de consommer quatre portions ou plus par jour. »

Mme Chamberlain dirige un petit groupe de patients qui se rencontrent régulièrement pour jardiner, tant au Centre de santé que dans la communauté. « Notre groupe a commencé en plantant des semis en février ou en mars », raconte Mme Chamberlain. « Nous avons examiné ensemble ce que nous souhaitions pour notre jardin, et le travail que nous devions faire. Ensuite, lorsque la neige a fondu, nous avons constaté ce qu’il fallait faire et nous avons démarré notre projet. »

Ensemble, les patients ont planté des légumes dans les six lits surélevés, et des fleurs dans le sol à l’extérieur. Mary a planté des graines de citrouille, de poivron vert et de zucchini. « Elle [Mary Chamberlain] a dû me montrer comment faire parce que je n’avais jamais jardiné avant. J’ai appris que nous devons arroser les plantes tous les deux jours, et chanter pour elles », rapporte Mary en riant. « Les seules autres plantes que j’avais auparavant étaient des plantes artificielles dans mon appartement. »

Mme Chamberlain précise que les patients se sont beaucoup impliqués dans le projet et étaient enchantés de voir pousser leurs plantes. « Dès que j’arrivais dans le service, les patients me questionnaient impatiemment sur le jardinage. Ils souhaitaient voir les résultats de leur travail et ce qu’ils faisaient pousser. »

Cet enthousiasme s’est même traduit en « tâches assignées » après les heures normales d’activité. « Étant donné que nous avons eu un été très chaud et sec, j’ai demandé à certains patients s’ils voulaient bien arroser le soir en guise de privilège accordé par le service, qui est autorisé par l’équipe clinique », confie Mme Chamberlain. « Nous savions que le fait d’arroser l’après-midi en plein soleil brûlait les plantes et que l’eau s’évaporait. »

Selon Mme Chamberlain, un patient s’est porté volontaire et il est sorti chaque soir à 19 h pour arroser le jardin.

Ce type d’effort de groupe nous a donné de superbes jardins florissants dès la mi-juillet.

Le jardin d’Owl Lodge

Owl Lodge, un service mixte général sécurisé de 16 lits dans la Division de la santé mentale et la loi du CRSNB, possède aussi des jardins cultivés par les patients de l’hôpital. Selon Brett Nesbitt, un infirmier auxiliaire autorisé, les patients ont beaucoup travaillé pour préparer le jardin après des années d’abandon. « Cette année, quand nous avons commencé à travailler dans le jardin, il n’y avait que des mauvaises herbes. Selon M. Nesbitt, les jardiniers ont planté au cours de la troisième semaine de juin, c’est-à-dire très tard dans la saison de croissance. « Nous avons passé probablement 30 heures à nettoyer et à planter. La majorité des plantes et des articles utilisés ont été donnés par des membres du personnel, ainsi que par le centre d’horticulture de l’hôpital. » « Chaque jour nous sommes ici avec un ou deux patients à arracher les mauvaises herbes, à arroser, à nettoyer, à cueillir les légumes, et à les manger. »

michel
Michel se trouve parmi les plantes de tomate dans le jardin d’Owl Lodge.

Michel est l’un des patients qui ont participé au projet de jardinage d’Owl Lodge. Le jardinage est l’activité préférée de Michel, et il est particulièrement fier des tomates, du maïs et des courges dont il a observé la croissance. « J’ai simplement mis les graines dans la terre, et ce que nous voyons ici est incroyable », raconte Michel en montrant le jardin derrière lui. Il dit qu’il aime jardiner lorsqu’il en a l’occasion parce qu’il passe du temps en plein air, et que les légumes qu’il fait pousser sont des aliments sains et abordables. « Je crois que si j’obtenais mon congé de l’hôpital, je reviendrais ici et je continuerais à travailler dans le jardin, même si je n’étais pas payé. J’offrirais mes services comme bénévole ici. »

Partenariat avec les North Bay Heritage Gardeners

Mme Chamberlain raconte qu’à mesure que les semaines ont passé et que la charge de travail est devenue moins importante au Centre de santé, on a cherché à utiliser les compétences pour redonner à la communauté. « C’est à ce moment que notre collaboration avec les North Bay Heritage Gardeners a commencé », explique-t-elle.

Les North Bay Heritage Gardeners forment un groupe de bénévoles responsables de l’entretien des nombreux et superbes jardins dans le secteur riverain de North Bay. Le groupe a assigné une portion de ces jardins à l’hôpital, et à chaque deux semaines, Mme Chamberlain et un groupe de patients s’y rendent pour entretenir l’endroit. « Nous intégrons à la communauté les compétences que nos patients ont apprises ici, et nous redonnons aussi à la ville de North Bay », confirme Mme Chamberlain.

north-bay-waterfront
Mark et Mary Chamberlain ensemble dans leurs chemises de bénévoles Heritage Gardener prennent une pause pour nettoyer le jardin.

Mark est l’un des patients qui ont participé activement au projet d’horticulture tant au Centre de santé que dans le secteur riverain. Il dit qu’il aime le temps passé à jardiner, et qu’il souhaite accroître les offres dans le secteur riverain. « Je serais très heureux de pouvoir planter des fleurs afin de créer des couleurs ici et d’embellir l’espace », dit-il.

Dîner avec la récolte

Vers la fin de l’été, Mark a été l’un des patients qui se sont réunis pour préparer un repas avec les vrais fruits (légumes) de leur labeur. Le groupe a cuisiné un plat de pâtes faites avec des « nouilles » de zucchinis nappées de sauce aux tomates et accompagnées d’une salade de légumes-feuilles, de concombres, de tomates et de poivrons.

harvest-lunch
Le groupe s’est réuni pour faire un repas des légumes qu’ils ont cultivés dans leur jardin.

« Nous voulons montrer qu’il n’est pas difficile ou dispendieux de faire pousser ses propres aliments », affirme Mme Chamberlain. « Nous avons fait pousser des plantes dans des boîtes de conserve de thon, de vieux contenants de margarine, et tout ce qui était disponible. C’est vraiment bien que les patients aient vécu l’expérience de faire pousser leurs propres aliments, de déguster un repas nutritif et délicieux et de savoir qu’ils peuvent le faire par eux-mêmes lorsqu’ils obtiendront leur congé. Ils n’ont pas besoin de terres agricoles dont la superficie se mesure en acres pour cultiver eux-mêmes des aliments sains. »

-30-

Renseignements :
Lindsay Smylie Smith,
Spécialiste en communications, CRSNB
Lindsay.smyliesmith@nbrhc.on.ca

Nouveau processus qui permet de gagner des minutes précieuses en cas d’AVC

C’était un matin comme tous les autres pour Robert (Bob) Collins. Bob s’apprêtait à prendre son café lorsqu’il a ressenti une drôle de sensation dans le bras. « J’ai eu un léger malaise et je me suis appuyé contre la table, se souvient-il. Le malaise a semblé disparaître et je me sentais bien. » Bob s’est donc rendu à sa chambre et s’est assis sur son lit pour s’habiller. Tout à coup, il s’est effondré.

Bob raconte que, sur-le-champ, il a voulu essayer de se relever. « Je ne comprenais pas ce qui venait de se passer », dit-il. Toutefois, sa femme, Sharon, le savait très bien – et elle savait exactement quoi faire. « Je lui ai crié de ne pas bouger et j’ai saisi le téléphone pour composer le 9-1-1 », raconte-t-elle.

Bob Collins et sa femme Sharon rejoints par le personnel de l'urgence et de l'AVC

Le temps, c’est du cerveau

Shelley Hawton, coordonnatrice du Centre de district pour le traitement des accidents vasculaires cérébraux au Centre régional de santé de North Bay, affirme que Sharon a bien fait de composer le 9-1-1. « On dit que “le temps, c’est du cerveau” parce qu’on estime que pour chaque minute qui s’écoule pendant un AVC, 1,9 million de cellules cérébrales meurent, explique-t-elle. Voilà pourquoi il est si important de savoir reconnaître les signes d’un AVC et de composer le 9-1-1. »

La Fondation des maladies du cœur et de l’AVC a adopté l’utilisation de l’acronyme VITE pour aider les gens à apprendre et à reconnaître les signes d’un AVC.

V– Visage : Est-il affaissé?
I – Incapacité : Pouvez-vous lever les deux bras normalement?
T – Trouble de la parole : Trouble de prononciation?
E – Extrême urgence : Composez le 9-1-1.

Jim Stewart, gestionnaire des Services d’ambulanciers paramédicaux du district de Nipissing, ajoute qu’en plus de fournir des soins médicaux d’urgence immédiats pendant le transport rapide et sécuritaire du patient, les ambulanciers jouent un rôle crucial dans le traitement des AVC et leur intervention est indispensable pour gagner de précieuses minutes quand on soupçonne un AVC.

« Nos ambulanciers paramédicaux utilisent un savoir-faire particulier dans les moments critiques qui suivent un AVC, d’où l’importance de composer le 9-1-1 quand on soupçonne un AVC, soutient M. Stewart. En effet, les ambulanciers d’un bout à l’autre de la région ont reçu la formation qui leur permet de déterminer si un patient devrait être transporté directement à un centre de traitement des AVC plutôt qu’à leur hôpital local. De plus, si l’appareil de tomodensitométrie est hors d’usage, on les en informe et ils peuvent réacheminer les patients vers un autre hôpital et gagner encore plus de temps. »

Les ambulanciers qui se sont présentés chez Robert et Sharon le matin en question ont activé le code AVC.

Code AVC

Mme Hawton explique que le personnel déploie beaucoup d’efforts pour s’assurer que les soins fournis au CRSNB cadrent avec les Recommandations sur les pratiques optimales de l’AVC au Canada. « Notamment, nous avons lancé notre processus de Code AVC au Service des urgences en février 2016 », dit-elle.

Dans le cas d’un code AVC, le personnel hospitalier et les membres de l’équipe de traitement des AVC sont prêts à diagnostiquer et à traiter un cas possible d’AVC dès que le patient arrive au Service des urgences. Le patient visé par un code AVC a priorité pour ce qui est des analyses de laboratoire et de l’examen de tomodensitométrie, entre autres.

« Ce nouveau processus met à contribution plusieurs services hospitaliers qui collaborent afin de s’assurer que l’expérience du patient est la plus harmonieuse possible et qu’on perd le moins de temps possible », renchérit Mme Hawton.

Le délai « porte-à-aiguille »

Le tPA est un anticoagulant qu’on peut administrer à certains patients qui ont un AVC. Le Centre régional de santé de North Bay est un des cinq hôpitaux du Nord-Est ontarien qui dispose des ressources nécessaires pour administrer l’anticoagulant aux victimes d’un AVC qui répondent aux critères de traitement.

Mme Hawton explique que délai porte-à-aiguille est le terme servant à décrire le temps qui s’écoule entre l’arrivée du patient au Service des urgences et l’administration du tPA. « Nous visons un délai porte-à-aiguille de moins de 60 minutes », ajoute-t-elle. Dans le cas de Bob, ce délai a été de 36 minutes.

Le temps que Sharon arrive à l’hôpital, Bob avait subi les analyses nécessaires et le médecin au Services des urgences, le Dr Derrick Yates, avait communiqué par vidéoconférence avec un neurologue spécialisé en AVC, qui a confirmé que Bob était un candidat au tPA.

Bob se souvient d’avoir senti la paralysie s’installer du côté droit. « Je ne pouvais pas bouger du tout, raconte-t-il, et ma vision était réduite aussi. »

Chaque minute comptait – Bob et Sharon devaient décider rapidement s’ils voulaient que Bob reçoive du tPA. « Je me suis tournée vers Bob et je lui ai dit “Tu le veux?” et il a hoché la tête; alors, nous leur avons donné la permission de lui en administrer », précise Sharon.

Jean Durnford, IA, était l’infirmière de Bob pendant qu’il était au Service des urgences. Bob dit que cette dernière fut une présence importante pour lui. « Elle a été la première personne que j’ai vue tandis que je récupérais, explique-t-il. Elle était vraiment gentille et a réussi à me calmer. »

En moins d’une demi-heure, la paralysie avait disparu : Bob pouvait bien voir de nouveau, il pouvait bouger le bras, la jambe, tout le corps. Il dit que c’était incroyable.

Jean se souvient d’avoir vu le tPA faire effet. « Il était complètement paralysé d’un côté, et de voir la paralysie disparaître complètement a récompensé nos efforts. C’est encourageant pour nous de voir des cas comme Bob; ceux-ci nous rappellent pourquoi nous sommes ici. »

Bob ajoute que l’enthousiasme de Jean a su le motiver. « De voir sa joie m’a rassuré – elle m’a inspiré à continuer à lutter. »

Le rétablissement

Bob a été admis à l’Unité des soins critiques (USC) et est fier de dire qu’il a réussi à sortir de l’hôpital, en marchant, trois jours plus tard. « On me dit que c’est assez rare », ajoute‑t-il. Maintenant de retour à la maison, il se consacre à son rétablissement en participant aux programmes pour patients en consultation externe offerts par l’hôpital.

Bob et Sharon sont des plus reconnaissants à toutes les personnes qui les ont aidés cette journée-là. En fait, ils sont même retournés à l’hôpital pour leur exprimer leur gratitude de vive voix. « Des ambulanciers au personnel de physiothérapie en passant par le personnel du Service des urgences et celui de l’USC, ma femme et moi sommes tellement reconnaissants à toutes les personnes qui nous ont aidés à me remettre sur mes pieds », dit Bob.

L’Unité des naissances du CRSNB reçoit le prix AMPROOB pour la sécurité des patientes

En juin, des membres du personnel du Centre régional de santé de North Bay (CRSNB) ont célébré cet honneur qu’était d’avoir reçu le prix de reconnaissance AMPROOB (Approche multidisciplinaire en prévention des risques obstétricaux) pour la sécurité des patientes en Ontario.

Ce prix prestigieux est décerné aux équipes qui manifestent un engagement exceptionnel envers l’amélioration de la sécurité des patientes au sein de leur unité de soins obstétriques. Cette année, le prix a été remis à seulement quatre équipes de maternité en Amérique du Nord. C’est la simulation tenue en mars 2015, « Beyond the Walls of the Birthing Unit » –Maternal Code Blue/Code Pink, qui a valu le prix à l’équipe du CRSNB.

Le comité des prix pour la sécurité des patientes a voulu souligner l’engagement du CRSNB envers « l’éducation, l’évaluation, l’apprentissage réflexif, l’exercice collectif et la modification des pratiques ». Rhonda Scarfone, infirmière clinicienne éducatrice en pratique de soins infirmiers explique que l’arrêt cardiaque maternel (code bleu/code rose) est le type d’arrêt le plus complexe. « Il s’agit d’une occurrence rare, inattendue et désastreuse pour la patiente, la famille et les fournisseurs de soins. »

Personnel d'accouchement avec le prix MORE ob
De gauche à droite : Audrey Ten Westeneind (sage-femme), Amanda Humphrey (infirmière clinicienne éducatrice, Unité des naissances), Melanie Chemery (IA, Unité des naissances), Keri Kittmer (IA, Unité des naissances, coprésidente du comité AMPROOB), Emily Peterson (IA, Unité des naissances), Kim Carter (responsable des Services aux femmes et aux enfants) et Rhonda Scarfone (infirmière clinicienne éducatrice en pratique de soins infirmiers).

La simulation de code a eu lieu le 12 mars 2015. Il s’agissait de réanimer une femme enceinte pendant le travail ainsi que de réanimer son nouveau-né. « Tous les intervenants ont indiqué que ça a été une expérience d’apprentissage extraordinaire et que les nombreuses connaissances acquises leur seront des plus utiles », précise Mme Scarfone.

Mock 2
Le personnel de la CRSNB participe à l’exercice d’urgence – Blue Code / Code Pink (mars 2015.)

Keri Kittmer, infirmière autorisée et coprésidente du comité AMPROOB, ajoute que le succès de la simulation de code est attribuable à la collaboration entre plusieurs équipes de soins de santé. « Ce sont des équipes qui n’ont pas l’habitude de travailler ensemble; toutefois, pour ce scénario, elles ont dû faire preuve d’une grande capacité de collaboration », dit-elle. Les équipes suivantes ont été mises à contribution : l’Unité des naissances, l’Unité de soins intensifs néonatals (USIN), la salle d’opération, l’Unité des soins critiques, le Service des urgences, les Services d’anesthésie et les Services de thérapie respiratoire.

Le Dr Julius Agboola, obstétricien et coprésident du comité AMPROOB, explique que AMPROOB est un programme exhaustif ayant pour but de promouvoir la sécurité des patientes, l’amélioration de la qualité et le perfectionnement professionnel. « Notre participation à AMPROOB nous permet de rester à l’avant-garde des soins obstétricaux et d’être en mesure de répondre aux exigences futures de la pratique de soins infirmiers en obstétrique. »

Tiz Silveri, vice-présidente, Services cliniques, et chef des soins infirmiers ajoute que « la participation des équipes du CRSNB au programme AMPROOB illustre parfaitement l’importance qu’elles accordent à la qualité et à la sécurité des soins aux patients ainsi que leur volonté de créer un milieu qui favorise la collaboration et l’apprentissage collectif afin de se préparer à toute éventualité réelle. »

La mise en œuvre du programme AMPROOB s’échelonne sur trois ans et comprend de la formation fondée sur des données probantes, des simulations et des exercices servant à mettre les compétences en pratique. Le programme se compose de trois modules et chacun comporte des chapitres sur la théorie, des exercices visant à mettre les compétences en pratique, des ateliers, des projets d’apprentissage personnel, des vérifications de cas, des sondages sur la satisfaction des patientes et une évaluation. La sécurité des patientes est le principe directeur du programme. Vous trouverez d’autres renseignements sur le programme à www.amproob.com.

-30-

Mock 1
Le personnel de la CRSNB participe à l’exercice d’urgence – Blue Code / Code Pink (mars 2015.)

L’unité de soins critiques virtuels reçoit la médaille ministérielle

L’Unité des soins critiques du CRSNB figure parmi les 23 unités hospitalières du Nord-Est de l’Ontario qui se sont jointes à l’Unité de soins critiques virtuels [SCV] située à Horizon Santé-Nord, à Sudbury.

Le recours à la technologie de pointe en matière de vidéoconférence ainsi que le partage de dossiers médicaux électroniques permettent d’assurer un lien entre HSN et d’autres unités de soins critiques et de services des urgences des hôpitaux du Nord-Est.

Dans le cadre du modèle de soins SCV, une équipe de médecins en soins intensifs, d’infirmières ayant reçu une formation spéciale et de thérapeutes respiratoires de l’Unité des soins intensifs d’Horizon Santé-Nord sont disponibles jour et nuit aux fins de consultation et de visites de suivi en ce qui concerne les patients en phase critique. Il est aussi possible de consulter d’autres professionnels paramédicaux, comme des diététistes et des pharmaciens, pendant les heures précisées.

Les membres de l’équipe de soins critiques
Les membres de l’équipe de soins critiques du CRSNB reçoivent la médaille en tant que participants de l’Unité de soins critiques virtuels du RLISS du Nord-Est.

Le Centre de santé reçoit la désignation officielle en matière de services en français

Le Centre régional de santé de North Bay (CRSNB) a été désigné en vertu de la loi en tant que fournisseur de services de santé dans les deux langues officielles.

La désignation partielle du Centre de santé à titre de fournisseur de services en français, a été accordée en vertu de la Loi sur les services en français. Le Centre de santé a célébré cette désignation aujourd’hui en levant le drapeau franco-ontarien.

« La levée du drapeau aujourd’hui symbolise notre engagement envers la prestation de services et de soins à nos patients et patientes francophones ainsi qu’à leur famille », affirme Paul Heinrich, président-directeur général du CRSNB. « Je suis fier de célébrer ce jalon important dans la prestation de soins de qualité, axés sur les patients. »

La désignation partielle signifie que le Centre de santé est obligé, selon la loi, d’offrir certains services de santé en français. En améliorant l’accès aux services de santé en français pour les francophones, tout en assurant la coordination et la viabilité de ces services, le Centre de santé sera en mesure d’atteindre ses objectifs qui consistent à assurer la qualité des soins et à améliorer l’expérience des patients.

« Le Réseau local d’intégration des services de santé (RLISS) du Nord-Est félicite le CRSNB de son dévouement inlassable au processus de désignation. Les efforts déployés pour offrir des services en français sont très importants afin de répondre aux besoins en soins de santé de notre région », ajoute Lise Anne Boissonneault, agente de liaison et des services en français du RLISS du Nord-Est. « Les gens trouvent parfois difficile de communiquer les préoccupations liées à leur santé. Cette communication peut être d’autant plus difficile lorsque les gens doivent s’exprimer dans une langue autre que leur langue maternelle. »

Le Centre de santé est un centre de répartition pour le district et le fournisseur de services de santé mentale spécialisés pour tout le nord-est de l’Ontario. À North Bay, environ 15 pour cent des résidents identifient le français comme leur première langue officielle, tandis que dans le Nord-Est, environ 23 pour cent des résidents sont francophones.

-30-

Renseignements :
Taylor Grant
Adjointe aux communications, CRSNB
Taylor.Grant@nbrhc.on.ca
705-474-8600 poste 3131